La cérémonie de commémoration du 11 novembre s'est tenue devant une affluence nombreuse.
La lecture des noms des soldats de Belpech morts pour la France, comme le poème de Simone Kokot (à lire ci-dessous) récité par les enfants de l'école, furent des moments particulièrement émouvants.
Un grand merci à l'association des combattants et conscrits de Belpech, aux sapeurs-pompiers, aux gendarmes, aux enseignants de l'école et à leurs élèves, aux élus de Belpech et des communes voisines, et à tous les citoyens présents pour honorer la mémoire des enfants de notre commune tombés au combat.
"Le bleuet de la mémoire"
Poème de Simone Kokot en hommage aux poilus
A l'âge des envies où les rêves sont plus doux
Vous avez connu le froid, la faim et la boue.
Toutes ces balles sifflant au-dessus de vos têtes
Vous terraient, impuissants, avec vos baïonnettes.
Les blessés, les mourants, vos camarades gelés
Ou ceux emprisonnés entre les barbelés
faisaient pleurer vos cœurs devant tant d'injustice
Vos yeux avaient assez de tous ces sacrifices.
Hélas ! pas de répit quand une pluie d'obus
Détruisait vos casemates, emportait nos poilus.
Pour écrire notre histoire on vous a sacrifiés
Vos lettres désespérées sont au fond des tranchées.
Votre fier désespoir, vos folles espérances
Sont tombés avec vous, vous êtes morts pour la France.
Moi, je n'étais pas née et, grâce à vous depuis
Je dors et vis en France, mon pays, votre patrie.
Mais vos corps transpercés pour notre délivrance
Se couchent au champ d'honneur de notre belle France.
Dans la blondeur des blés jaillissent les coquelicots
Ce sont vos âmes qui saignent : le rouge du drapeau,
Au milieu, la page blanche pour la suite de l'histoire
Et le bleu pour fleurir de bleuets votre mémoire.
De vous il ne nous reste qu'un douloureux souvenir
Une blessure ouverte qui ne pourra guérir.
A voir vos noms gravés sur une grande stèle
C'est comme un défilé qui doit être immortel.
Puisse Dieu vous réunir au banquet de la gloire
Vous méritez le ciel, la seule, l'unique victoire.
Si nous commémorons l'hommage nécessaire
Pour les générations, il ne faut plus d'enfer.
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